La Grande Dépression Culinaire

On ne se le cachera pas, bien qu’il soit le mois le plus court, c’est quand même celui qui est le plus à chier.  Par dessus le marché, plusieurs météorologues s’entendent pour dire que cette année, de mémoire d’Homme, jamais le Québec n’a connu un climat politique aussi merdique en février.

Les mesures d’austérité imposées par le gouvernement donnent de plus en plus envie de sortir l’anarchie de la cuisine et faire résonner les casseroles dans la rue une fois de plus. Ou encore, peut-être avez-vous déjà entendu parler des recettes d’un autre cookbook populaire sur les Interwebs, qui contrairement au nôtre n’est pas seulement culinaire ? On en profite pour saluer nos cher$ agents du SCRS au passage. 😉

Envie de propos révolutionnaires assouvie, l’intention de ce billet n’était pas (du moins au départ) d’enfoncer encore plus le clou de la dépression, en partie saisonnière celle-là… Au contraire, c’est plutôt tout ce marasme qui me mène à vous (rendu là, on se tutoit tu ? On se tutoit d’habitude, non ? FAQ…) te proposer Great Depression Cooking, en espérant que ça tue pas ton moral, mais bel et bien pour que ça te le remonte, comme ça fait pour moi.

Le channel YouTube est celui de Clara, une grand-maman de 98 ans, qui nous a malheureusement quitté en 2013, mais dont l’héritage continue à se propager, à travers les recettes et les anecdotes de l’époque de la Grande Dépression aux États-Unis, qu’elle partage avec nous. C’est en anglais et le rythme des capsules est, disons, un peu plus lent, que ce à quoi nous ont désormais habitué les intertubes, mais justement, il y a là une belle opportunité de prendre une pause d’un paquet de conneries…

Vous aurez sans doute compris par le titre, qu’il s’agit de recettes simples et économiques, mais tout de même goûteuses ; soit les 3 features les plus importants d’une recette, selon L’Anarchie Culinaire.

Au menu, des patates, des patates avec oignons, des patates “cuites deux fois”, mais aussi des recettes un peu plus élaborées comme l’aubergine au parmesan et les biscuits aux figues, sans oublier le poorman’s meal, qui consiste en une fricassée de patates, oignons et saucisse hot-dogs. Une excellente recette que ma femme et moi mangeons d’ailleurs régulièrement. Sauf que, nous on remplacait les hot-dogs par des saucisses italiennes et, certains soirs, on ajoutait même de la crème sure ! Mais ça c’était avant les coupures…

Alexis

Afficionado des interwebs / Anarchiste Culinaire / Autodidacte / Enthousiaste 2.0 de tout acabit

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